« ON NE LAISSE PAS S’ÉCROULER UN CENTRE-BOURG »

Publié le par Isabelle BUAT

Combien de fois a-t-on entendu Mme Tylek prononcer cette phrase ?

Deux questions se posent donc :

  1. Qu’a-t-il été fait dans le bourg pour y remédier  ?
  2. A quel prix ?
« ON NE LAISSE PAS S’ÉCROULER UN CENTRE-BOURG »

En avril 2014, dès son élection, Mme Tylek fait poser des barrières devant la maison en état d’abandon située au 3 rue du calvaire, mais aussi devant la maison située au n°5 qui elle, est bien entretenue. Depuis plus de 5 ans et demi, ces barrières sont toujours en place et les propriétaires du n°5 ne peuvent toujours pas emprunter l’entrée principale de leur maison !

Depuis 2014, la maison du 3 rue du calvaire, la seule qui s’écroule, est toujours dans le même état et les propriétaires de la maison située au n°5 doivent ester en justice contre la municipalité pour préserver leurs droits.

Le projet de revitalisation initié par la municipalité précédente prévoyait la réalisation de 12 logements dont 7 rénovations et 5 nouvelles constructions.

Le lancement de ce projet nécessitait l’accord des propriétaires et la participation de partenaires privés. Cependant, la nouvelle municipalité n’a pas recherché de partenariat et n’a engagé aucune négociation avec les propriétaires. La commune n’a donc acquis que 1000 m² sur les 6 000 m² du projet initial.

Extrait "La gazette de la manche" du 18 Mai 2016, déclaration de Mme Tylek

Extrait "La gazette de la manche" du 18 Mai 2016, déclaration de Mme Tylek

Pourtant, les propriétaires situés au « coeur de l'ilôt » m’ont assuré qu’aucun élu ne leur a jamais fait aucune proposition …

Après avoir fait endosser l’échec de négociations inexistantes, Madame la Maire de Mellé a commandé une nouvelle étude, d’un coût de 12 150 €, afin de « réorienter » le projet.

Aujourd’hui, la commune n’a réhabilité que deux logements d’environ 100 m² chacun et ça a coûté très cher à la collectivité!

combien ça a coûté ?

 

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Lors de la présentation au conseil municipal du projet « réorienté » issu de l’étude commandée par Madame Tylek, le montant des dépenses était de 595 476,86 € et celui des recettes de 371 862,29 €.

Cliquer ici pour voir le compte-rendu du conseil municipal du 9 Octobre 2017 disponible sur le site de la mairie, délibération n°2017.08.67, page 7.

Le reste à charge pour la commune (autofinancement) était alors de 223 614,57 € (financé par un emprunt de 227 000 €).

Malgré le coût exorbitant de ce projet pour la réhabilitation de seulement 2 logements, le conseil municipal a autorisé Mme la maire à lancer ce projet par 11 voix contre 1, la mienne.

Le premier adjoint nous dira même que la municipalité n’était pas à 30 000 € près !!!

Aujourd’hui, à la fin des travaux, le total des dépenses est de 641 487 € (et les factures continuent d’arriver) soit une augmentation de 46 010,14 € alors que le total des recettes est passé à 209 141,46 € soit une diminution de 162 720,83 € (et, ça, c’est définitif !).

Madame la maire a donc dépassé de 208 730,97 € le budget annoncé !

Le reste à charge pour la commune (autofinancement) est donc passé à 432 345,54 € !

De plus, pour réhabiliter ces deux logements, la commune a procédé à l’embauche d’un architecte à plein temps et à la nomination d’un adjoint dédié à la « revitalisation ». De plus, pour chacun des logements, la commune avait également recruté un maître d’œuvre pour faire le suivi de chantier. Cela représente une dépense supplémentaire d’environ 35 000 € par an. Cet emploi et cet adjoint ont, à ce jour, déjà entraîné une charge de 100 000 €.

C’est donc environ 530 000 € qui restent à charge pour la commune de Mellé pour rénover deux logements privatifs !

Les chiffres que je communique aujourd'hui sont directement tirés du compte administratif 2018 de la commune et des avenants signés en 2019 par Mme la maire dans le cadre de ses délégations. Ce sont des chiffres publics dont toute personne peut prendre connaissance auprès de la mairie.

Quels sont les bénéfices de ce projet pour les habitants ?

Pour rénover deux logements privés la commune a directement pris à sa charge plus de 520 000 €, les maisons qui s'écroulaient en 2014 sont toujours des ruines et les habitants ont été dépossédés d'une salle communale (l'ancienne cantine) aujourd'hui utilisée comme bureau par l'employé communal chargé de ce projet de revitalisation.

 

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